Le bonheur se construit quotidiennement.
Pas besoin d’attendre Noël ou la Saint Glinglin pour se sentir bien !
Nous sommes trop souvent dans un calendrier du plaisir que nous nous forgeons nous même.
Ainsi, les jours de travail ont une connotation laborieuse et négative. Un moment qui n’est pas dédié au plaisir se doit d’être difficile à vivre par nature. C’est une idée fausse bien entendu. Un peu comme la météo lorsqu’elle annonce des perturbations. La pluie est un élément vital de notre monde. Le considérer comme négatif, alors qu’il permet à la nature de se régénérer, revient à nier notre nature humaine liée irrémédiablement à la terre, notre mère à tous.
Notre mental le résume à un évènement qui empêche de faire ceci ou cela ( une balade à vélo, une journée plage, un piquenique …) Or l’impermanence des choses, semble plutôt nous miner et nous rendre impuissant face à des forces qui nous dépassent et qui œuvrent contre nous.
Ce sentiment est distillé par notre mental. Ce dernier passe son temps à se comparer aux autres et à se trouver moins beau, moins fort, moins légitime … Il fini par nous faire douter. Voire même d’être convaincu que tout ce qui se passe autour de nous est destiné à nous nuire. Il faut donc activer une résistance « salutaire » pour lutter contre.
Cependant, en œuvrant de la sorte nous créons, par nous même, un stress chronique dans lequel l’esprit n’est pas au rendez vous de ce qu’il pense mériter. Ce décalage plus ou moins conscient mène de manière certaine à un mal être profond, dont il est très compliqué de se défaire.
Comment réagir face à ce phénomène ?
Un élément simple et pourtant capital est de « lâcher prise ». En effet, aussi anodin soit elle, cette réaction permet de voir les évènements qui nous entourent tels qu’ils sont réellement, débarrassés de toute connotations négatives à notre encontre. Elle induit surtout un détachement, par rapport au prisme qui nous fait voir le monde, plus gris et morose qu’il n’est vraiment. L’esprit humain à une tendance naturelle à vouloir trouver des significations cachées dans toutes les choses de la vie. Si elles ne sont pas conformes à ce que nous avons imaginé, nous souffrons intérieurement.
La pleine conscience et ses applications !
Dans la tradition balinaise, ancrée dans la religion bouddhiste, le malheur n’est pas une fatalité. Les affres de la vie sont aussi nécessaires que les autres moments jugés heureux. Il y est question de l’équilibre du cosmos.
La bas, Les divinités ont autant droit de cité que les démons. Tous contribuent à l’harmonie du monde. La source de la permanence de la vie dans laquelle nous nous inscrivons tous.
Ainsi, un moment de tristesse n’est qu’une infime partie de la vie et ne doit jamais être considéré comme définitive. Bien au contraire, elle est la preuve que la joie et la gaité seront de retour à un moment ou un autre, et ce de manière certaine. C’est l’ensemble des forces de l’univers qui le détermine, et pas une simple idée négative née dans le mental d’un être humain!
Nous pouvons donc par le simple fait de lâcher prise:
Regarder le monde tel qu’il est, bien plus parfait que ce que nous l’imaginons.
Ne pas succomber au récit que votre mental tente de vous faire gober, en vous faisant passer pour une victime perpétuelle.
Choisir de penser de manière constructive plutôt que de subir le flots incontrôlé de vos pensées toxiques.
Vous avez le pouvoir !
Nous avons tous le pouvoir de déterminer ce à quoi nous pensons!
En entrant dans le moment présent, (par la conscientisation de notre respiration par exemple) et en étant attentif aux stimuli extérieurs, le passé et le futur disparaissent. Ce qui a pour conséquence de vous faire abandonner toutes ces craintes liées à demain ou à hier.
Si l’on se penche sur ce phénomène, quasi magique, ce dernier indique que nous sommes à l’origine de la plus part de nos souffrances. Et que de porter pleinement notre attention sur ce qui est, nous libère immédiatement des chimères mentales que nous construisons tous les jours.
L’attention étant portée sur ce qui est, les sens perçoivent la réalité dans son entièreté.
L’esprit libéré du mental découvre enfin la beauté et la magie de la vie extérieure avec toute sa profondeur et son relief. Il fait la part des choses entre ce qui est important de ce qui est futile.
Pour conclure,
Vous n’êtes pas votre mental! Bien que ce dernier fasse tout pour que vous en soyez convaincus. La voix dans votre tête, qui vous dit que vous n’y arriverez pas, n’est pas vous!
Tout comme vous avez le pouvoir de choisir le programme que vous regardez à la télévision, faites de même avec votre mental.
Choisissez le programme que vous souhaitez vivre et devenez acteur de votre expérience!
Très bon article ! Le bonheur se trouve dans les choses simples, on l’oublie bien trop souvent…